Novel On Off : Chapter II

Novel On Off : Chapter II by ~B-In-F



Attention aux lecteurs : le chapitre suivant est écrit de manière très inhabituelle, je vous conseille de brancher vos lentilles à réalité augmentée... Si vous n'en avez pas, lisez attentivement et globalement...



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Il semlbe que mon systmèe viseul et  servuer intenre ait été hacké. Je ne sias pas conmemt qeuqlu'un a pu avior coniasancnse de mes nicknbames ni s'êrte conentcé à mon bluetooth. Et pius : pruqouoi ? Apèrs tuot, je sius une presnone cmome une atrue, un jenue étidunat en écmonoie absatrite aevc peu de pértteonins. Aie. J'ai mal au cnâre, c'est à penie si je m'etnneds pesner. Ma visoin se torbule de puls en plus en grénlilast, les moinituers de croôtlne pernennt un tient rugoe et cilgontnet en me sataunt à la furige, ma musuiqe itnenre oulnde et bug. Mon ceavreu va epolxser. J'esasi de me cocennterr sur mes snes prmirees. La lnetlile ne puet puls m'aedir, mon monuiter innerte est fotuu et déncnoe competèlnemt. Mdree.

Ma viison est totelemant epolséxe, férmeagtne, dustendie, foule et vauge, deoclorée par edronits. Ipbosmisle d'anvnacer, mon orillee itnrene, réelie par des nano celâbs ouiqptes au sèmytse viseul inetnre doéncne colpentemèmt et sauchrfufe. Control Alt Suppr ? Iposisbmle de seuvar le smèstye. Falcosie !

Je fxie mes mnias qui telnbremt sur la rmape du pnot. Je vios des gnes qui m'énivtet, la mérae haunime ne seblme mmêe pas aovir pirs coscenince de moi, selus lures moutneirs ont pirs cecsinonce d'un ostlabce et les fnot devéir, cmome si j'éitas deenvu une sotre de recohr au ctenre d'un bnac de poisonss snas ceerlvles.

Foucs !

Je pauniqe. Ma viison est ftouue, mes œrilles snot anettvites à des snos dééglérs et astrabits pervonnat de mon leucter itnerne et lnaaçnt en mdoe arloitéiae des frinactos de mqusuie. Suel mon tuohcer, farilge, puet m'adier. Je pssae ma mian sur ma nquue. Il diot bein y aovir une pisre reset dnas le cion, ou un btuoon off, au meiux. Où se tuorviænt les batetires djéà ?

Falsh de luimère. Je vias m'évoinaur et les rootbs chgraés du nœttgaye des reus me jtteeront à la dcéarghe pluiqbue cmmoe si j'aiavs été un de ces æmautots drglééés. En puls de ma viison dléiratne, tuméféie et anéliée, des milolins de ptitees élitoes blhnaces porcauernt mon eapcse vuisel. Je tmberle enocre puls et je tbome par dusses la blutsraade. Je le sens. Mes cpatuers neervux péalcs sur ma hhance dritœ et mon bars dorit evenoint des mgaseses éqleuctries anamtlars à mon cevræu. Les nnrouees s'eecqhonueentt et les syapsens se simulentt etnre-elels : j'ai bæu êrte pulggé et hcaké, je roeçis l'imatinforon, au puls pofornd de mon êrte. J'ai mal. Ctete siesatnon est primarloide. C'est cmome la cqulae dénone à la nssainace. Je me snes en vie, pas ttaleemont mîtare de moi-mmêe mias vvinat, si je le puvoias j'airuas crié, mias le ssètmye neverux de mes cdroes vcaoels est ecorne bcrnahé et meut.

Le channgemeet d'altidtue a déctoncneé mon ssmtyèe GPS et mon oilelre ierntne rœcnencte avec le reél. Je vioms et l'oduer du vmoi et son gûot ccnioé au fnod de ma ggore me fiat cchraer une dxmeièue slvæ. Je tnete de me rveleer, en frnæmt les yuex. Le styèmse inernte m'ailsslai de mgæesss d'errreus æuuql je n'ai pas le tmeps de rrépdone. Mon cânre va esxplœr. Bip ! Bip, bip bip bipb bipb !

Ah ! Bon, il fuat que je me fxie. Fxie… Qoui ? Fxie-toi ! Oh. J'aigs : j'ai  mal – je nie le mal – je psoe ma main sur mon cou, ici en huat du dos. Là je sias qu'il y a un plug. Ô le bel iodit, le roi ou le duc des pou, élu d'un reg, usé et mrot anavt qu'il ne fut né ! Gus, tu vuex deniver ex-pluggé ? Tu as cru ? Preis ! Tu es pirs dnas un bug, un bog fou et tu ose tneter de fiur ? Vas-y, là-bas, c'est le jeu! Fius con de gus ou rom pas mûr. Si tu vuex un juor ôetr ton url, ton Net, ton GPS, tes dix fax et le jus éeqcrulonite qui curos dnas ton âme, vas-y ! Tu vas cierr. Ton âme va chetur, beutr, s'uesr, mmêe ton psy n'y vrera puls rein. Là ! Tu tnetee de tuecohr ctete ttêe qui t'eêttne et t'étcale tes snes, tu vsie pèrs du col. Tu tteâs le net fin fil de fer pilé ctorne ton cou. Tu tiers. Oui-da ! Tu ciers ! Sus au feu qui tue ! Sus à ton égo ! Sus à ton job ! Sus à ce nid de fous duequl tu vuex ptrair. La néasue. Non… Ton nez snet l'ail, le vin toruné,  le déo d'ado, c'est qoui ça ? Tes snes snot dnas un nid de hcis et le tic tac de ton rthyme est prtai en lvie. C'est qoui ça ? La zic de ton ex mp3 s'est mêéle à on adn, à ton âme. Pas la pniee, le rcok, le rap et le rnb se rinxemet dnas la nef de ton bol cabrérél. Que friae ? C'est hot : tu vios des feés, un kid, six îles sur un pic d'un cap zen où benrûlt un âne aevc son val qui biot du thé dnas un bus. C'est fou ! Tu prdes la bloue. Rtonmee ! Axe ta vséie ! Vas-y ! Vsie ! Rtoruvee le hub et focne : là il y a un lein vres ton suc, ton ego, ton Moi. Ne pdres pas le cap, vas-y, tu y es, cmome un mec dnas sa bqarue, foc en avnat, cap sur l'île des us, t'es mûr now.

Immédiatement, l'attache qui communiquait avec ton hypothalamus et assassinait ton entendement est annihilée.  Finalement, je perçois clairement et incontestablement la réalité environnante. J'hume une atmosphère surchargée en dioxyde de carbone, hydrochlorofluorocarbures et différents effluves toxiques. Succomberais-je ? Ma fin est proche pourtant : nul humain ne peut survivre à pareil exp0s1t10n.

Mais je sens en moi un grésillement étrange qui bourdonne, comme un petit appareil électronique dont les bits échangent des informations nouvelles sous l'impulsion d'un singulier flux ionique.

Qui a dit qu'un axone ne pouvait comprendre le langage informatique ? Qu'un neurone et un bit étaient incompatibles ? Voici l'humain 2.0. Il mêle la technique et le soma. Il rassemble dans une seule entité chimique sa conscience, son corps et de nombreux processus informatiques. Est-ce un robot ? Un androïde ? Est-ce même une créature humaine ?

En qu01 me su1s-je transf0rmé ? H1er j'aura1s pu d1re que j'éta1s un h0mme, qu01que je me tr0uvasse parc0uru de c0rd0ns, empr1s0nné dans un t1ssu de cha1nes 1nf0rmat1ques et de s0ns 1nhuma1ns, et c0ncentré sur mon eg0 comme un escarg0t dans c0que. Ma1ntenant  mes m0uvements s0nt 1ndépendants, c0mme un pap1//0n sort1 de s0n c0c0n. P0urtant, je s0nde une var1at10n fa1te en m01-même, qu1 a auss1 t0uché m0n espr1t et m0n essence d'huma1n. Peut-0n me n0mmer huma1n enc0re une f01s ? Je su1s devenu 1nv1nc1b/e.

Enfin l'homme a trouvé la réponse à sa quête éternelle, à son désir de sécurité et de contrôle de la nature. Cette réponse c'est l'humain 2.0., qui a établi la fusion entre lui-même et la technique.

N0n. Je ne su1s pas huma1n. Un huma1n est frag1/e et m0rte/. Un h0mme c0mbat c0nstamment p0ur surv1vre, p0ur se surv1vre. 1/ c0mbat c0ntre s0n pr0pre eg0, ses c0nv01t1ses, ses ph0b1es. 1/ c0mbat ses a/ter eg0. 1/  c0mbat s0n env1r0nnement. M01, je n'a1 pas bes01n de c0mbattre : j'a1 déjà va1ncu.

Heureux le peuple ! Voici l'humain 2.0. ! Vous pouvez tous vous updater, suivre son exemple ! Voici la réponse à tous vous soucis ! Déconnectez-vous, arrachez le câble qui est branché à votre cortex et vous deviendrez immortels !

Je ne su1s pas huma1n. Et je su1s un m0nstre de la techn1que, ou un sem1 d1eux. T0ut pr0v1ent de ma faç0n d'ag1r, cec1 d01t p0uv01r enc0re d0nner une déf1n1t10n de m0n être. Qu01 fa1re ? V1vre p0ur m01-même inc0gn1t0 ou v1vre p0ur autru1 et m0ntrer le chem1n qu1 c0ndu1t à /'huma1n 0.0 : le vra1 – qui d01t s'0pp0ser aux techn1ques et ne d01t pas se fa1re c0ntam1ner. Ma1s peut-0n v1vre dép0urvu techn1que ? Et peut-0n v1vre c0mme h0mme de techn1que ?

Vite, Humain 2.0. ! Hâtes-toi ! Ici les informations circulent à la vitesse de la lumière, la police fonce à 300km/min vers toi. Sauves-toi ou rends-toi ! Vis en ermite ou donne ta découverte au monde !

Je perç01s le r0nr0nnement des f0urg0ns des 0rdres qu1 f0nt gr0gner des s1rènes et des 0ndes w1f1 aux c0mmandes aut0mat1ques des v01tures sur /a v01e. 0n c0urt m'empr1s0nner. Je d01s pr0du1re ma dern1ère métam0rph0se.